Œnotourisme: lancement d'une plateforme nationale

Une étape significative du développement du projet «Swiss Wine Tour» est franchie le 24 mai avec la mise en ligne d’une nouvelle plateforme de réservation, traduite en quatre langues, qui regroupe l’offre œnotouristique des six régions vitivinicoles suisses (Valais, Genève, Vaud, Tessin, Trois-Lacs et Suisse alémanique), sous une enseigne commune.

«Nous nous réjouissons de ce lancement qui matérialise des mois de labeur», s’enthousiasme Yann Stucki, chef de projet. «Derrière cette plateforme, il y a tout un travail de fond, un concept de qualité et une mise en réseau qu’il a fallu activer avec tous les partenaires de ce projet d’envergure.» Et Yann Stucki d’ajouter: «Par ailleurs, seuls les prestataires qui ont finalisé le processus de qualité et qui ont obtenu le titre de «Swiss Wine Tour Partner» figurent sur le site internet.»

A ce jour, www.swisswinetour.com propose une cinquantaine d’offres. «Ce chiffre va monter en puissance ces prochains mois avec un catalogue qui s’étoffera au fur et à mesure, avec davantage de disponibilités. Nous aurons également des offres en provenance de la région Suisse alémanique dès cet été», commente le chef de projet.

Dégustation combinée avec un tour à vélo, jeu de piste avec découverte de vins locaux et produits du terroir, croisières gourmandes, visite d’un chai au cœur d’un barrage, spectacles d’humoristes au sein de domaines viticoles, hôtels-restaurants qui mettent le vin au cœur de leur activité... Autant d’offres originales qui démontrent la progression du développement de l’œnotourisme ces dernières années dans notre pays.

Cette plateforme de réservation veut répondre à l’attente du marché national, mais également à celle du marché international. «En échangeant avec nos collègues français, italiens ou allemands, nous avons compris l’importance de mettre en place une plateforme qui permet d’avoir une vision globale de ce que notre pays peut offrir. Il sera plus facile et plus efficace de communiquer l’offre oenotouristique sous une égide nationale», conclut Yann Stucki.