Avec le projet "Ben ouais", Laura Rod casse les codes

La campagne de récolte de fonds est lancée! Laura Rod et ses deux associés, son mari Martin et leur ami Fabien Ayer, ont jusqu'au 25 novembre pour rassembler les 25'000 francs nécessaires à la concrétisation de leur projet "Ben Ouais". A ce jour, environ 40% de la somme visée ont déjà été récoltés sur Wemakeit. 

Situé à Corcelles-le-Jorat (VD), le lieu insolite, dont la date d'ouverture prévue est le 1er décembre 2022, sera un bistrot-épicerie-chambres d’hôtes qui comprendra:

• 1 salle de restaurant de 25 places au rez
• 2 terrasses incroyables et ensoleillées (sauf quand il pleut, ben ouais)
• 1 salle privatisable à l’étage avec terrasse pouvant accueillir les groupes jusqu’à 20 personnes (séminaires, repas d’affaires, anniversaires, banquets)
• 1 épicerie vrac avec vente de produits frais
• 4 chambres d’hôtes
• Un rendez-vous mensuel culturel sous forme d’événement avec des artistes et artisans qui rejoindraient la cause pour permettre aux visiteurs de découvrir la culture dans la culture

Le cycle vertueux «Zéro Déchet»

2,8 millions de tonnes de denrées alimentaires sont perdues chaque année en Suisse. Cela correspond à 330 kilos par personne et par an, soit environ un quart des gaz à effet de serre produits par notre alimentation. A travers "Ben Ouais", les trois associés s'engagent en faveur d'un projet 100% durable. Parmi ses caractéristiques: un domaine agricole respectueux de la nature et des animaux, un vrai bistrot locavore, un restaurant et des chambres d’hôtes aménagés avec du mobilier chiné, des partenaires locaux qui suivent la même éthique. 

Dans leur volonté d'appliquer le cercle vertueux du «Zéro Déchet», Laura Rod, Martin Rod et Fabien Ayer s'engagent à travailler des produits locavores et à vendre sans emballage directement par les artisans. Quant aux menus invendus du bistrot, ils passeront à l’épicerie en mode «à l’emporter». A l'inverse, les produits frais invendus de l’épicerie seront revalorisés en mets gourmands à la carte du bistrot. Des ateliers pour apprendre à réduire le gaspillage alimentaire seront également organisés. En somme, le trio résume le projet de manière plutôt convaincante: «Vous achetez locavore, vous faites travailler les artisans locaux et vous dégustez les produits cuisinés avec passion.»