Lausanne se bouge pour la gastronomie

Isabelle Buesser-Waser – 18 mai 2023
L’Assemblée générale de GastroLau-sanne s’est tenue le 15 mai 2023 au restaurant LStadio dans la capitale vaudoise. Une trentaine de membres étaient présents pour l’occasion.

Alexandre Belet, président de la section régionale, a ouvert la séance avec la présentation des travaux en cours. Après avoir lancé un appel pour le remplacement de Susan Sax, secrétaire générale, pendant son congé maternité, il lui a laissé la parole pour la présentation des comptes et du budget. C’est à l’unanimité que les membres présents ont approuvé les comptes 2022, le budget 2023-2024 et la nomination des vérificateurs 2023.

Le soutien des autorités
Suite à la partie officielle, Pierre-Antoine Hildebrand, municipal en charge de la sécurité de l’économie et de l’eau, a salué le succès des événements en lien avec la gastronomie organisés par GastroLausanne. Il est ensuite revenu sur les efforts de la ville pour soutenir la branche, notamment grâce à la volonté des autorités de trouver des solutions pour une cohabitation sereine entre l’hôtellerie-restauration de la capitale vaudoise et l’événement Bô Noël. «On réfléchit à des solutions pour éviter la concurrence déloyale entre ceux qui viennent juste à cette période très propice à la consommation et ceux qui exploitent un établissement toute l’année», explique-t-il.

L’Unité de développement et de promotion de la ville de Lausanne a également présenté ses activités avec l’intervention de Fabrice Bernard, Olivier Delapierre et Elise Rabaey. Cette nouvelle structure a pour objectif de promouvoir la cité en tant que pôle économique touristique et gastronomique.

Finalement, Gilles Robert-Nicoud, avocat pour l’association Qui va payer l’addition?, a exposé les problématiques actuelles en lien avec les cas de rigueur: «Nous faisons face à deux problèmes majeurs. D’une part, l’audit des établissements bénéficiaires d’une indemnisation demandé par le canton et, d’autre part, l’interdiction de principe de verser des dividendes ou des prêts à l’actionnaire. Ce dernier point peut conduire à une demande de remboursement des autorités lorsqu’un restaurateur vend son fonds de commerce et que l’on considère qu’il s’octroie un dividende.»