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Après 5 heures et 35 minutes de concours, le chef bernois s’est qualifié pour la finale mondiale du Bocuse d’Or. Le concours aura été la conclusion d’une intense préparation: depuis sa sélection, à Genève, Christoph Hunziker n’aura eu que quatre mois pour s’entraîner, ceci tout en gardant son restaurant, le Schüpberg-Beizli, ouvert et souvent plein.
Le 21 mars, Christoph Hunziker et son équipe sont arrivés à Budapest et se sont rendus dans un appartement loué tout spécialement pour pouvoir y effectuer les préparations et mises en places en vue du concours. Le candidat suisse voulait encore tester en Hongrie les trois variétés de pommes de terre locales, sélectionnées pour son entrée. Un produit ma foi très difficile à importer en Suisse… Seuls quelques kilos sont arrivés à Schüpberg – après qu'un primeur a bataillé pendant des mois –, et ceci seulement une semaine avant le départ pour Budapest.
C’est plutôt confiant que le candidat Suisse s’est présenté le 23 mars de bonne heure sur l’espace Bocuse d’Or Europe au Centre Ungexpo de Budapest, avec Céline Maier, sa jeune et talentueuse commis,et Dominic Bucher, lui-même candidat Suisse en 2005, qui officie en tant que coach du Team Suisse. Le concours s’est bien déroulé. Christoph et Céline ont présenté leurs plats à l’heure. Mais la tension était à son comble, tant le niveau de la compétition était élevé, une fois encore.
Le jury, au sein duquel avait pris place le président de la délégation Suisse, Mario Garcia, (5ème à la finale mondiale 2019) a apprécié le travail des Suisses. Christoph et Céline repartent donc avec une magnifique 9ème place et pourront ainsi représenter à nouveau la Suisse face à 23 autres nations lors de la grande finale mondiale du Bocuse d’Or, à Lyon, les 22 et 23 janvier 2023, où ils tenteront de décrocher une place au firmament de la cuisine.
Sur le podium de cette finale européenne, le Danemark figure sur la première marche, suivi par la Hongrie et la Norvège.
