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Le comportement en matière de réservation demeure marqué par des prises de décision à très court terme, fluctuant selon l’évolution de la situation de la pandémie. Les annulations dues aux incertitudes épidémiologiques sont fréquentes, mais les réservations spontanées ou renouvelées après une annulation et décidées en dernière seconde le sont tout autant. Les hébergeurs, en particulier dans les régions de montagne, font à nouveau état d’une clientèle suisse fidèle nombreuse et du retour de touristes allemands, français, anglais et de toute l'Europe. Un certain optimisme est donc perceptible. En comparaison avec la période des fêtes de l’hiver précédent, les nuitées devraient avoir augmenté de 10 à 15%, avec le retour des touristes étrangers. Cette augmentation est, certes, moins importante que celle espérée par la branche en novembre 2021, mais représente tout de même près de 90% du niveau des nuitées atteint en 2019. «Les hôtes européens sont de retour. Les mesures de protection ont une fois de plus fait leurs preuves», estime Josef Russi, de l’hôtel La Cruna à Sedrun (GR). Dans l’Oberland bernois, on se réjouit également: «Les chambres les plus chères sont parties en premier, nous accueillons beaucoup de familles. Des hôtes espagnols et scandinaves sont nouveaux chez nous», mentionne Andrea Sprenger, directrice du Golfhotel Les Hauts de Gstaad.
Excursionnistes suisses plutôt réticents
En raison de la pluie et du rapide dégel, les destinations de montagne ont toutefois enregistré un léger ralentissement des excursions à la journée, surtout pour le Nouvel An, les résident-e-s suisses ayant souvent renoncé à de courtes excursions. Ils/elles ont tout de même été attirés par l’extérieur fréquentant en grand nombre les auberges/restaurants à proximité des centres urbains. Si les conditions météorologiques et l’enneigement avaient été meilleurs, de nouveaux records auraient même pu être établis dans certaines destinations de montagne, comme, par exemple, à Melchsee-Frutt (OW), où Daniel Dommann, directeur des Sportbahnen Melchsee-Frutt fait le constat suivant: «Sans les caprices de la météo, ce mois de décembre aurait probablement été le meilleur de ces dix dernières années».
