La Suisse ne sera pas représentée lors de la grande finale du Bocuse d’Or à Lyon en janvier 2025. En effet, malgré un travail apprécié par le jury, l’équipe helvète, menée par Euloge Malonga, n’a pas réussi à se hisser parmi les dix meilleures formations européennes. Elle se place en 13e position, alors que trois pays nordiques, le Danemark, la Suède et la Norvège composent le trio de tête.
Un niveau élevé
«Le niveau est de plus en plus haut à chaque fois. C’est un vrai challenge de décrocher sa place pour Lyon», indiquait Jérôme Bocuse, président du Bocuse d’Or le deuxième matin de la compétition. Un avis partagé par Brian Mark Hansen, président du jury: «Il n’y a aucun autre concours qui ressemble au Bocuse d’Or. C’est du très très haut niveau». C’est donc sur des détails que s’est jouée la qualification pour Lyon et ceux qui ont décroché leur sésame savourent l’instant, à l’image du candidat français, Paul Marcon, arrivé en cinquième position: «Nous sommes heureux d’arriver 5e c’est une bonne performance. Ce n’était pas évident d’arriver en Scandinavie, chez eux. Mais on a montré de quoi on était capable. Nous avons notre ticket pour Lyon, alors je suis très content. L’essentiel c’était de se faire plaisir et on a appris durant tout le processus de préparation et de création», peut-on lire dans le compte-rendu détaillé du site français Au cœur du CHR, dédié aux professionnels de la branche.
Une belle prestation suisse
Côté suisse, Euloge Malonga n’a pas démérité. «Il a vraiment bien travaillé, et beaucoup progressé. Il a fait tout ce qu’on attendait de lui et les goûts étaient là», indique Lucien Mosimann, coordinateur de l’Académie du Bocuse d’Or Suisse. Qu’a-t-il donc manqué à l’équipe suisse pour faire partie des finalistes? «Vraiment pas grand-chose», poursuit Lucien Mosimann. «On verra quel sera le retour du jury dans les prochains jours, mais je pense que ça s’est joué à des détails. Peut-être qu’il manquait un peu de précision par rapport à d’autres équipes. Et la chance joue toujours un rôle. Nous avons surement eu de la chance sur d’autres éditions et cette fois-ci nous en avons manqué.»
Le coordinateur du Bocuse d’Or Suisse relève également la belle ambiance qui régnait lors du concours et le magnifique soutien de près de 40 supporters helvètes. «De plus Euloge et Fiona étaient très contents de leur travail à la fin de l’épreuve. C’est le principal! Le résultat est évidemment important, mais il faut l’accepter et la déception est temporaire.» Fairplay, il souligne aussi le magnifique travail des équipes qui ont surpris en obtenant leur ticket pour Lyon, comme la Grande Bretagne, l’Italie, mais aussi la Slovaquie, qui se qualifie pour la première fois.