«Le pain n’a peut-être pas de prix, mais il a un coût: celui de la marchandise, de l’énergie et du
travail», souligne Yves Girard, secrétaire général de l’ABPCV. «A travers cette campagne, nous
voulons réaffirmer la valeur du pain artisanal et la dignité du métier.»
Une campagne d’information dans tout le canton
Les boulangeries vaudoises sont invitées à afficher un visuel percutant illustrant la composition réelle du prix du pain. Basée sur des données du Profil sectoriel de la boulangerie-pâtisserie-confiserie artisanale (SBC, 2019), cette infographie montre que chaque franc investi soutient non seulement la matière première, mais aussi les emplois locaux, la formation, l’énergie et les coûts d’exploitation. Objectif: informer les consommateurs, ouvrir le dialogue avec leurs clients et rappeler que derrière chaque miche se cachent des heures de travail, des gestes précis, une transmission de savoir-faire et une passion du métier.
Préserver un patrimoine vivant
En soutenant leur boulanger de quartier ou du village, les Vaudoises et Vaudois défendent bien
plus qu’un simple produit: ils soutiennent une tradition, des emplois de proximité et une
économie locale durable.
«Merci de faire vivre les artisans d’ici!» conclut le comité de l’ABPCV, appelant à un choix de
consommation responsable et solidaire.