En ouverture des assises 2025, Gilles Meystre, président de GastroVaud nouvellement réélu, a fait voyager l’audience dans les années 60 avec la chanson «Les petits bistrots» de Jean Ferrat. Une mise en bouche vintage, qui introduit parfaitement le fil rouge de l’événement: changer de perspective sans perdre de vue l’essence de la branche, soit sa vocation sociale et culinaire.
Afin de mener à bien cette double mission, le président cantonal a choisi de mettre en lumière plusieurs approches innovantes. La collaboration est l’une des pistes abordées avec l’exemple d’un établissement du Val de Loire. Celui-ci, situé dans le village de Mévoisins, a pu renaître grâce à un projet collectif initié par les citoyens et soutenu par les autorités. «Le café de Mévoisins, c’est un rempart contre la solitude, un bras d’honneur à la dortification d’une commune. L’affirmation d’un destin collectif, où autorités et citoyens disent: ‹et si nous vivions ensemble, plutôt que séparés›», s’est exclamé le maître de cérémonie. Incitant les membres et les pouvoirs politiques à prendre exemple sur ce village de 600 âmes, il a également souligné l’aspect hypermoderne d’une structure répondant à des besoins multiples en diversifiant ses services.
Par ailleurs, suite au rappel des «attaques régulières faites à nos conditions-cadres», Gilles Meystre s’est réjoui de pouvoir mener ces combats en collaboration avec tous les acteurs du goût et de l’accueil grâce à la création récente de la FMAG (Fédération des Métiers de l’Accueil et du Goût).
Au revoir Coryne!
Avant de passer le micro pour explorer les perspectives offertes par l’IA, l’orateur du jour est revenu sur l’impressionnante carrière de Christophe Roduit, nouveau membre d’honneur de GastroVaud. Il a également remercié les membres du Comité cantonal sortant, et a rendu un hommage touchant à Coryne Eckert, qui prend sa retraite après près de dix ans au service du secrétariat cantonal. «Fidélité et loyauté: tel est ton résumé», a-t-il conclu avec émotion.