Le 24 janvier dernier, 3000 portions de papet vaudois ont été offertes par GastroVaud à l’occasion de l’Indépendance vaudoise. Sur les 10 stands de distribution, des tirelires invitaient les gourmands à verser une libre contribution à la Fondation Planètes Enfants Malades, qui fête ses 25 ans cette année. L'action a remporté un grand succès. En effet, l'association cantonale a pu remettre un chèque de 5'221 francs à la Fondation à l'issue de cette journée.
Gilles Meystre, est-ce la première fois qu’une action de GastroVaud permet de récolter des fonds pour une association à but non lucratif?
Oui. L’idée est venue suite à de nombreuses demandes de gourmands qui, venant prendre leur portion de papet vaudois, souhaitaient faire un petit geste symbolique de remerciement. Nous nous sommes dits que plutôt que d’encaisser directement leurs dons, nous avions l’occasion d’en faire bénéficier une association et de marquer ainsi notre solidarité avec une bonne cause.
Comment avez-vous choisi l’association bénéficiaire?
La Fondation Planètes Enfants Malades nous a approché en 2024, en vue de son 25e anniversaire. Diverses idées ont été débattues, mais elles exigeaient toutes des efforts de la part des restaurateurs et du personnel de service. Dans le contexte actuel, nous avons donc privilégié cette solution «neutre» pour nos membres, à la satisfaction de tous.
Comment a été accueillie cette récolte de fonds par les restaurateurs qui proposaient le papet?
Très positivement, car la Fondation Planètes Enfants Malades s’occupe d’une noble cause, pas très éloignée d’ailleurs de notre vocation: apporter un supplément de joie et de bonne humeur aux enfants et adolescents hospitalisés!
Allez-vous réitérer ce type d’action à l’avenir?
Probablement, vu le succès de cette première collaboration. Il appartiendra à mon Comité d’en décider.
Le bénévolat est en perte de vitesse en Suisse, qu’en est-il des restaurateurs? Est-il facile de trouver des restaurateurs qui souhaitent travailler gratuitement pour offrir le papet le 24 janvier?
C’est toujours plus compliqué, non par manque de vocations, mais en raison de la pression toujours plus grande au sein des établissements et du manque de personnel. Mais nos dix sections ont néanmoins relevé le défi, grâce à leur motivation et à l’appui de membres passifs qui ont consacré un peu de leur temps libre à cet événement. Un immense merci à toutes et tous!