En 2022, la deuxième édition du salon CaReHo réunissait 80 exposants et 4000 visiteurs. Cette année, la troisième édition a rassemblé pas moins de 5288 visiteurs et 120 exposants. Une belle progression. Quelles ont été les clés du succès?
Gaëlle Berisha: La 1ère édition du salon a eu lieu en 2018, puis n’a pas pu avoir lieu en 2020. Il a ainsi fallu repartir presque à zéro en 2022, dans un secteur en pleine mutation et fortement impacté par la crise du Covid. Cette année, en revanche, nous avons pu travailler sereinement sur cette édition, en partenariat avec les faîtières intercantonales de la branche, qui ont saisi l’occasion d’y inviter leurs membres. Nous avons également différents partenaires avec qui nous avons pu créer de réelles synergies et une programmation riche et variée pour nos visiteurs (Fourchette Verte, Association suisse des maîtres d’hôtel, par exemple). Enfin, nous avons lancé une véritable campagne de communication auprès des visiteurs, dès la fin de l’été, avec des partenariats dans différents médias spécialisés, et bien entendu sur les canaux digitaux. Notre but n’était pas seulement de communiquer sur le salon, mais de véritablement permettre à nos exposants et visiteurs de tisser des liens entre professionnels et étendre leur réseau et leurs connaissances.
Quels ont été les retours que vous avez reçus de la part des exposants?
Les exposants ont été très satisfaits de l’augmentation du nombre de visiteurs et des contacts précieux qu’ils ont pu établir lors du salon. Le public, constitué de professionnels, vient au salon dans le but de rencontrer des fournisseurs ou partenaires potentiels, et donc se montre intéressé lorsqu’il discute avec nos exposants, permettant ainsi d’initier des collaboration fructueuses. La programmation variée et de qualité (avec entre autres la présence de Maxime Nourry, vice-champion du monde des écaillers, de l'Association suisse des maîtres d’hôtel, ou encore un débat sur les cafés et hôtels de village, organisé par les faîtières) a su séduire nos visiteurs et nos exposants, qui se sont retrouvés en nombre sur la place centrale, véritable point d’ancrage du salon, puisqu’élaborée d’une façon profondément conviviale et optimale pour ce type de rencontres.
Quels ont été les points forts du Forum?
Des conférences et tables rondes très variées, avec des intervenants expérimentés – comme Louis Villeneuve, ancien maître d'hôtel du Restaurant de l'Hôtel de Ville de Crissier, le label Fourchette verte, des dégustations de boissons sans alcool, la présentation de nouveaux systèmes d’affichage digitaux – ont permis à nos partenaires et exposants de présenter de façon efficace et dans un contexte convivial leurs nouveautés, histoires, produits. Privatisé pour des événements tels que la remise des toques, de brevets fédéraux ou encore la rencontre des faîtières, cet espace central, situé à proximité directe du majestueux London Imperial Bar Bus Kozelsky faisant office de point de restauration, a permis d'accueillir des afterworks et apéritifs de qualité, alliant l’utile à l’agréable pour nos exposants et partenaires.
En ce qui concerne les nouveautés (Le Marché, Les Etals, le stand Startup…), quel bilan tirez-vous ?
Les Étals ont été un vrai coup de cœur du salon, permettant à des petits exposants de présenter de façon simple et efficace leurs produits à nos visiteurs. Les retours quant à cet espace sont très positifs. Sur le même modèle, l’espace Startup a permis à de jeunes entreprises actives dans le domaine de la technologie, telle que GastronomIA, de présenter leurs services à nos visiteurs, et ont rencontré un joli succès. Le Marché était organisé en collaboration avec Fourchette verte et son initiative Cuisinons Notre Région, et a particulièrement intéressé les collectivités, venues en nombre le mardi, journée qui leur était en partie dédiée.
En vue de ce que vous organisateurs avez constaté et des échos que vous avez reçus des exposants et participants, quels sont les améliorations sur lesquelles vous allez plancher pour l’édition 2026?
Nous allons bien entendu poursuivre sur notre lancée pour 2026, anticiper encore plus les inscriptions pour les exposants, afin de travailler sereinement sur cette 4e édition et pouvoir apporter encore plus de diversités en matière d’entreprises présentes. Nous souhaitons également attirer plus d’exposants et de visiteurs provenant des régions germanophones limitrophes. Nous pensons qu’il y a encore un gros potentiel de communication via nos exposants, afin qu’ils en parlent à leurs clients et prospects, et que tous puissent se retrouver lors de cette 4e édition du salon pour étoffer leur réseau, fidéliser leurs relations, et nouer de nouveaux précieux contacts.